Chirurgie esthétique : mon augmentation mammaire
Le pourquoi du comment
Adolescente je n’avais pas de poitrine si bien qu’il m’ arrivait fréquemment que les gens me dise jeune homme quand il me croisait.
J’ai donc décidé de tricher. Grâce à de petits artifices qui m’ont permis de me sentir mieux quand j’étais habillé. Mais lors de la mise en maillot de bain impossible pour moi je n’ai donc pas vraiment profité des ces instants.
Puis je suis tombée en enceinte, ma poitrine c’est alors développé ainsi que mon ventre. Ayant allaité mon petit ma poitrine c’est maintenu et j’ai pu enfin profiter de mettre de beaux décolletés. J’avais enfin une poitrine. Puis la fin de l’allaitement est arrivé mes seins se sont écrasés en haut. Par conséquent ils avaient une forme de poires qui pour ma part me paraissait disgracieuse voir même horrible.
Voyant mon malaise depuis un certains temps mon mari m’ a dit mais pourquoi ne pas sauter le pas et envisager une augmentation mammaire. Un peu choquée de sa réaction (car je ne m'attendais pas à ça je lui en avais déjà parlé mais de là qu'il me le propose) je me renseigne sur les chirurgiens de ma région et je téléphone. La semaine suivante le premier rendez vous été pris.
Le premier rendez vous
Lors de cette consultation vous rencontrez votre chirurgien. Il va vous demander pourquoi vous souhaitez réaliser cette chirurgie. Quel rendu vous souhaitez. Prendre vos mesures : Tour sous poitrine, tour de poitrine, largeur du sein…
Ensuite (enfin pour moi cela c’est passé comme ça) il m’ a expliqué qu’elles étaient les différentes voies d’abord, péri aréolaire, sous mammaire, ou axillaire.
Il nous donna donc un devis puis nous avons un délais légal de réflexion de 15 jours pour le lui rendre signé.
Le second rendez vous
Lors de cette visite nous avons reparlés de la voie d'abord, nous nous sommes entendu sur un abord sous mammaire et prothèse derrière le muscle.
Puis j'ai essayé des prothèses de différentes formes et tailles afin d'avoir une idées du résultat finale.
Une fois cela fait je lui ai demandé plus de détails concernant les cicatrices. Car je suis une personne qui cicatrise très mal. Mon chirurgien m'a donc parlé d'une méthode de luminothérapie pour faciliter la cicatrisation. J'en reparlerais de manière plus approfondis dans un autre article concernant ma convalescence ainsi des les soins post-opératoires.
La veille de l'opération
J'ai rendez vous chez mon chirurgien pour qu'il effectue les tracés opératoires. POur ma part je lui redemande d'essayer une nouvelle fois les prothèses pour etre certaine du rendu que je souhaite.
Je lui donne donc mes imageries médicales (mammographie et échographie)
Là il voit qu'il y a des nodules dans le sein gauche il décide de les retirer mais que par conséquent l'abord qui sera fait sera péri-aréolaire et non sous mammaire mais toujours avec des prothèses placées derrière le muscle.
Cette décision prise il effectue les dessins sur ma poitrine
Le jour J
Entré à la clinique à 7h00 du matin à jeun. le personnel soignant m'accompagne à ma chambre. Là il y a un pyjama, culotte jetable chausson charlotte...
J'enfile donc tout ça ainsi que mes bas de contentions de grade 2.
7h30 une brancardière m'emmène jusqu'à la salle de transfert pour l'entrée au bloc.
7h55 j'entre dans le bloc opératoire, tous le monde est détendu. Le chirurgien entre et me salue, l'anesthésiste me dis que c'est partie maintenant il fait noir et je dors très bien.
11h30 /12h00 je suis en salle de réveil.
Résultat du jour même
15h00 je monte enfin dans ma chambre. Je suis fatiguée mais heureuse. J'ai enfin une vrai poitrine!!! Enflée mais elle est là. Il y a des bandes de strapping ainsi que des pansements mais rien bien dramatique. En revanche je vois que j'ai des drains pour l'instant ça ne m'inquiète pas, pour ce qui est de la douleur pas grand choses pour l'instant l'anesthésiant fait encore sont effet. j'arrive à me lever de mon lit pour aller au toilette ouf pas besoins de bassin pour moi.
18h30 on me porte le repas tout se passe bien mais la douleur commence à faire son apparition.
19h15 Le chirurgien vient me voir dans ma chambre pour me demander si je vais bien
La nuit ne se passe très bien pour être honnête. J'ai des douleurs assez importante j'ai l'impression d'avoir un 36 tonnes sur la poitrine. C'est une sensation très étrange puis quand je me redresse j'ai des maux de dos. J'appels l'infirmier de garde cette nuit là il regarde ce qui se passe et en fait le tuyau de la perfusion était plié je ne recevais plus l'anti douleur. Une fois cette étape passé la nuit fût courte mais tranquille.
J+1
Le matin, j'ai mal mais c'est supportable les anti douleurs font leurs jobs. J'attends qu'une infirmière vienne me voir pour savoir quand je vais sortir ainsi que les soins qui me seront prodigués.
Le chirurgien passe me voir vers 9h00 pour vérifier les quantité de liquides récoltés par les drains. Puis il m'explique que je vais pouvoir sortir en fin de matinée. Avant cela il doit me retirer les drains ainsi que changer mes pansements.
Je suis contente de pouvoir rentrer à la maison mais inquiète par cette histoire de drains. Le moment est arrivé. Je m'installe sur une table d’auscultation il retire les strappings ainsi que les pansements. Il me demande de respirer puis à chaque expiration il retire les drains. Alors je peux vous dire que ce n'est pas douloureux (en même temps ils ne sont pas resté 24h donc aucuns tissus ne c'est formé autour). La sensation, elle, en revanche est très désagréable.
Cette opération faite le docteur palpe ma poitrine, vérifie les plaies. Désinfecte puis remet des pansements ainsi que des bandes stapprings.
Je ne pourrais pas me laver pendant 10 jours. Uniquement une toilette il ne faut pas mouiller les pansements. Je remonte dans ma chambre, prépare mes affaires et enfile un soutiens gorges de contention. (Il s'agit d'un soutiens de la marque OREYA il coute 45€ il m'a était recommandé par le médecin au cours du second rendez vous. J'ai pour ma part effectué la commande par courrier je l'ai reçue 48h plus tard) Ce que j'aime avec ce soutient gorge c'est qu'il est réglable au niveau des épaules et me servira de soutien gorge de sport par la suite.
En revanche il ne faut pas porter de poids pendant un mois.
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Site sur le quel vous pourrez trouver le soutient gorge cité dans l'article
J+2 à J+5
Pendant cette période je ne vais pas vous mentir j'ai souffert. Je n'aurais jamais pensé que j pourrais avoir aussi mal. Mais bon une fois que l'on y est il faut assumer.
Là on comprend l'adage "il faut souffrir pour être belle"
Alors c'est doli**** on se met dans le canapé, on mange doli***** on va s'allonger....
C'est casse pied mais bon. La journée ça va on arrive à gérer la douleur mais la nuit c'est pas la même chose on ne parvient pas à trouver sa position pour dormir on a un mal de chien pour se lever. (Pour ma part j'avais une petite technique: je me mettais sur le côté puis comme je me mettais assise et enfin je me levais. Pour moi c'était une bonne technique après il faut voir dans quel position vous êtes le mieux et ça personne ne peut le savoir mieux que vous. ;)
Puis le cinquième jour tout et allé beaucoup mieux. Je dirais presque comme enchantement un doli**** 500mg avant de dormir puis c'était bon.
J+5 à J+10
Pendant cette période mes douleurs ont disparues. Mais les bandes de strappings me gênent. Bien qu'il y est le soutient gorge de contention les bandes commencent à se décoller sous les bras et sur la base du cou.
Alors déjà ça gratte en plus ça colle, ça noircie enfin c'est très glamour. Pour la colle j'utilisais de l'huile d'amande douce afin d'enlever les traces disgracieuses et que les bandes ne recollent plus à cette endroit.
Sauf cette gêne et cette sensation de démangeaison intense tout c'est bien passé.
J+10
J'ai rendez vous pour changer les pansement enlever les bandes de strappings et faire ma première séance de luminothérapie pour favoriser la cicatrisation.
L'infirmière me prévient que le fait d'enlever les bandes de strappings peut être douloureux. Je m'inquiète donc un peu mais quand elle commence à les enlever je ne peux m'empêcher de rire ça me chatouille plus qu'autre chose. Le chirurgien vient à son tour et aide son assistante dans ce travail. Fois cette étape réalisé ils retirent les pansement, palpe les seins puis examine les cicatrices. Il me dit que tout et très bien et que l'on peut commencer la luminothérapie.
L'infirmière ne désinfecte les plaie avec de la chloréxidine puis m'installe des projecteurs à led au niveau de ma poitrine. Elle me donne également une paire de lunette et me demande fermer les yeux durant tout le processus. Il y en a pour 30 minutes. Même les yeux fermés je vois des lumières rouge, bleu, verte on se croirait dans une boite de nuit.
La séance se termine j'ai des pansement étanche le lendemain je pourrais prendre une bonne douche. Le lendemain car il faut 24h pour que les pansements prescrits soit étanches.
Un nouveau rendez et prévus la semaine suivante avec cette fois si changement des pansements et nouvelle séance de leds.
Résultat à J+10
J+24
Aujourd'hui ablation des points. Ayant déjà eu de mauvaises expériences concernant cette étape j'avais pas mal d'appréhensions.
Mais l'infirmière a été très délicate lors de cet exercice.
Et voici le résultat.
Il n'est pas définitif il y a une zone aplatie sous mes seins mais c'est tout à fait normal. C'est l'endroit où le chirurgien a décollé les chaires pour passer les prothèses.
Pour remédier à ce petit défaut il suffit de masser la zone en "décollant la zone" par un mouvement de pincement.
Quand aux cicatrices il est très important de les masser en les pinçant et en décollant la peau. Le but étant de rendre la peau souple et d'éliminer les adhérences. En faisant ça les cicatrices seront les plus discrètes possibles.
Concernant la luminothérapie afin de rendre les cicatrices les plus invisibles possible j'ai une nouvelle séance à J+ 1mois je ferais un nouveau point à J+37.